L'ascension du Gran'Krâhn
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L'ascension du Gran'Krâhn
Une idée de background que j'avais écris il y a quelques temps. Mais comme je joue uniquement gobelins pour l'instant il est pas compatible avec mon armée. J'espère qu'il vous plaira.
Peut-être que je vais changer un peu la fin pour le transformer en background gobelin... Avec le chaman qui deviendrait chef de la horde, tous les orques qui partirait et les gobs qui formeraient une immense armée...
L’ascension du Gran-Krâhn.
L’enfant s’assit près du feu avec les autres et se mit à écouter le vieillard :
« Gnoogla se réveilla enfin, il se trouvait dans une hutte, le jour perçait par le toit de paille. Il observa les alentours ; une marmite bouillonnait au dessus d’un petit foyer bien entretenu. Il se tourna en se relevant un peu et vit devant les nombreuses étagères branlantes et encombrées qui tapissaient les murs un orque vêtu d’un pantalon marron clair et d’un bout de toge couvrant presque son torse qui fouillait maladroitement parmi les bocaux d’herbes aromatiques. Le gobelin compris tout de suite que les bocaux étaient remplis d’herbes car il connaissait très bien la hutte ; c’était la sienne, il essaya de se rappeler comment il avait pu revenir ici lorsque l’orque se retourna et bafouilla d’une voix grave :
« Jour’ Boss… La baston est finie. J’vous ai ram’né dans vot’hutte après qu’vous ayez pris un coup sur la têt’. »
Le gobelin se releva et, se frottant le crâne, s’approcha de l’imposante créature. Cette dernière, devinant ses pensés, se retourna et se baissa un peu. Le petit gobelin sauta alors sur le dos de la créature et lui donna un petit coup de talon dans l’aine pour le faire avancer. »
Le vieil homme s’arrêta un instant devant la mine interloqué de l’assemblé puis continua finalement :
« Vous ne me croyez pas n’est-ce pas ? Vous ne pensez pas pareille chose possible ? Et c’est pourtant la stricte vérité !
Krâhn, car tel est le nom de cet orque, est un banni, un proscrit de la société orque. A vrai dire, il est contaminé d’une maladie extrêmement rare et grave chez les orques, il n’aime pas le combat ! Cet orque n’a pas le goût du sang. A cause de cela, les autres orques le molestent, l’insulte, le traitent comme un rien et, sans l’intervention intéressée de Gnoogla, il serait sûrement mort !
Mais Gnoogla a décidé de l’utiliser comme un objet et un garde du corps. Enfin pas un garde du corps comme nous l’entendons, le chaman n’a pas besoin de gardien pour le combat vous savez… »
Un enfant le coupa :
« Grand-père raconte nous pourquoi il n’a pas besoin de garde du corps ? »
« D’accord, d’accord… Je dois d’abord vous expliquer comment marche ce que les peaux-vertes appellent en général : « La Presk’idigitassion » Mais appelons cela de la magie si vous le voulez bien.
Donc, la magie des orques (et des gobelins) existe par la rage et la haine que dégagent ces créatures. C’est ça qui fait la puissance de cette magie. Donc Gnoogla n’a pas besoin de garde du corps puisque l’énergie lui est fournie par les assaillants eux-mêmes et par les vents de colère que dégage tout camp orque.
Si Gnoogla a besoin d’un garde du corps, c’est pour les moments où ses visions le submergent et qu’il entre en transe… Dans ces moments là, le gobelin perd tout sens de la réalité et déambule mollement vers une destination dont il est le seul à connaître l’existence. C’est là que Krâhn le proscrit entre en jeu. Il le protège pendant les déambulations du chaman pour ne pas que ce dernier se perde, tombe dans un piège ou se blesse.
Mais continuons l’histoire si vous le voulez bien. L’orque sortit donc de la hutte branlante, portant le chaman sur son dos. Le campement, délimité par un cercle de pieux de bois entourant de nombreuses habitations faites de bric et de broc, était vide mais Gnoogla savait que les peaux-vertes n’étaient pas loin, il pouvait en effet entendre des cris étouffés et les vents de magies se déchaînaient dans son esprit malsain. Il ordonna donc à son servant de s’approcher de la caverne du chef’dé’chef. »
« C’est quoi ça ? » Le coupa un autre enfant les yeux pétillants.
« La caverne du chef’dé’chef ? C’est une caverne qui est éclairée par de très nombreuses torches. Elle abrite une arène dans laquelle les orques se battent pour élire un nouveau chef de guerre ou pour se laver d’un crime.
Gnoogla est son suivant s’y dirigèrent donc rapidement.
Après quelques instants de course, ils arrivèrent devant l’entrée naturelle de la grotte et y entrèrent. Les clameurs se firent beaucoup plus proches et le duo compris rapidement que les orques s’y trouvaient bien.
C’est alors que Krâhn hurla en se tapant le front avec sa paume droite : « Javé oublié ! On m’a dit qu’le chef est mor’ p’dant la bagarre… C’est ptet pour ça qu’y s’bat’ les z’otres ! »
Le gobelin imita son geste en pensant à la bêtise de sa monture et lui intima l’ordre d’avancer encore dans les profondeurs de la grotte.
Ils suivirent donc les torches pendant quelques minutes, les hurlements se faisant de plus en plus proches jusqu’à ce qu’ils pénètrent dans une immense salle souterraine. Le bruit et la haine ambiante faisant trembler les yeux du chaman dans leurs orbites. Une masse de peaux-vertes était massé tout autour de l’arène ; une fosse creusée à même la pierre au centre de la grotte et tapissée de viscères de paille de sang et de boue. Tant bien que mal, l’orque tenta de se frayer un chemin pour s’approcher et voir le fond de l’arène. Ce que les deux acolytes virent ne les étonna pas vraiment. Cinq orques imposant se trouver au centre de l’arène et se battaient de toutes leurs forces pour prendre le contrôle du clan.
Soudain, la rage pure que tous les peaux-vertes produisaient tant dans les gradins que dans la fosse elle-même fit perdre une fois de plus le contrôle de son corps au petit gobelins, ses yeux devinrent vitreux et il se mit à prononcer d’étranges paroles dans une langue que lui seul comprenait.
Et ce qui devait arriver arriva. »
« Quoi grand-père ? Qu’est-ce qui arriva ? Dis-nous ! » Demanda la plus jeune des enfants de son oratoire.
« Vous voulez vraiment le savoir ? » Demanda-t-il à l’assemblé.
« Oh oui ! » Hurla-t-elle en cœur.
« Et bien le gobelin gigota tellement sur les épaules de l’orques qu’il bouscula plusieurs autres orques autour de lui… Ces derniers, comme de bons bourrins qu’ils sont s’énervèrent et rendirent la pareille au pauvre Krâhn qui n’avait rien demandé. »
« Et ?... » Continuèrent les enfants pendus au lèvres dégarnies du vieillard.
« La massive créature, tiraillé de tout coté s’effondra mollement au beau milieu des combats, dans l’arène ! » La phrase fut ponctuée par un soupir de terreur de la part de tous les enfants réunis. Le conteur sourit un instant et reprit : « Tenant toujours le gobelin, qui, toujours en transe n’avait même pas remarqué ce qui était en train de se passer, l’orque atterri donc dans l’arène. Les autres combattants s’arrêtèrent interloqué de voir ce banni les rejoindre pour le combat des chefs. Krâhn, en bon servant eu tôt fais de protéger son patron, il le jeta donc hors de l’arène par-dessus le public et se demanda comment se sortir de ce mauvais pas.
Mais avant que la moindre idée n’ait pu germer dans son esprit brumeux, l’un des orques se jeta sur lui. Instinctivement, Krâhn leva ses bras devant lui pour se protéger et malgré le poids de la charge, ne recula pas d’un pas lorsque l’énorme peaux-verte entra en contact avec lui dans un bruit mat à peine couvert par le hurlement de guerre. Mais ce qui manquait le plus à Krâhn était les années de combats d’expérience et s’il avait pu retenir la charge, le poing qui s’abattit sur sa tempe pu toucher son but sans la moindre résistance. La vision de l’orque se troubla et il sentit d’autres poings noueux se déverser sur son menton et le bas de son visage comme une pluie de douleur et de rage. Le goût du sang emplie sa bouche une fois de plus et l’orque se rappela de toutes les fois où il fut roué de coup sans pouvoir rien faire contre ça. La rage empli son esprit comme les larmes emplirent ses yeux et pour la première fois, il rendit un coup.
De toute sa force et de toute sa haine, il agrippa les oreilles de son adversaire qui n’eu pas le moindre instant pour se demander ce qui lui arrivait lorsque sa tête fut tirée en avant et rencontra le front vert et dur de Krâhn. Ce dernier lâcha sa prise dès que l’orque entra en contact avec sa tête et vit avec satisfaction l’imposante créature tomber en arrière sur le dos.
Sans lui laisser de temps pour se relever, Krâhn l’écrasa de son pied puissant.
Une première fois pour apaiser sa rage.
Une seconde fois pour se calmer.
Une troisième fois pour se venger.
Puis il arrêta de penser à la vengeance ou à la haine et se rappela que son plaisir était le plus important. Alors il continua à massacrer son adversaire, cassant la plupart de ses cotes avant de passer à la tête de son adversaire. Il ne s’arrêta que lorsque les gargouillis d’agonie s’arrêtèrent aussi. »
Le vieillard jeta un regard sur chaque enfant devant lui et les visages emplis de terreur qu’il vit l’amusa. Il continua alors : « Levant les yeux vers les quatre adversaires restant en face de lui et regardant ce proscrit qui venait de tuer l’un des leurs. Le public aussi se tu et se mit à regarder cet chose qui peu à peu redevenait un être de la société orque. »
« Et Gnoogla ? » Demanda enfin une gamine de l’assemblé. « Que fait-il pendant ce temps ? »
« Gnoogla venait de recouvrer ses esprits, les vents de magie ayant faiblis en même temps que les hurlements, ses visions ne le submergeaient plus. Il était toujours dans la grotte mais plus du tout au même endroit. Il avait atterri contre un mur de pierre froid et humide au bord de la caverne. Il regarda en direction de l’arène et, surpris de voir encore tout les peaux-verte mais de ne plus entendre de bruit, se leva comme il le pu et s’approcha.
Lorsqu’il arriva enfin au bord de la fosse, il aperçu son garde du corps dans l’arène, un cadavre désarticulé étalé devant lui. Il hurla : « Continu ‘bécile ! Massacr’ lé et d’viens chef pour moi ! »
Sans même l’écouter, Krâhn, comme le voulait la tradition, enleva l’étoffe formant sa toge et une fois en pantalon s’approcha des autres orques. Redevenu un orque parmis les autres, il pouvait maintenant se battre comme les autres, rendre coup pour coup et laisser s’écouler sa colère. Il se jeta donc en avant, mais ne hurla pas, même lorsque son poing entra en contact avec l’avant-bras du premier de ses adversaires ni même lorsque la foule se remit à encourager les combattant en criant de plus belle.
Il asséna un second coup de poing au même endroit que le premier puis, comme il avait pu le faire précédemment, il enclencha une pluie de coup sur la même partie de corps de l’orque avec une vitesse telle que ce dernier ne pouvait que subir les assauts. Lorsque Krâhn compris qu’il ne percerait jamais la garde de son adversaire de cette façon, il lança son genoux en avant sur la cuisse de son adversaire qui, pour garder son équilibre fut obligé de baisser un peu sa garde. C’est alors que le poing de l’ancien proscrit trouva la gorge de son opposant et empêcha la circulation du sang jusqu’au cerveau de l’orque qui perdit l’équilibre pour de bon et s’affaissa sur le sol. Krâhn l’acheva moins violement qu’il l’avait fait plus tôt, l’orque s’évanouit cependant, le mettant hors de combat. »
« Après il se passe quoi ? » Crièrent plusieurs enfants.
« Chuuuut ! » Leurs intimèrent d’autres plus calme qu’eux.
« Après ? » Demanda l’homme, « Krâhn fit face à son troisième adversaire qui finissait à l’instant de tordre le coup du cinquième orque. Il s’approcha alors et tendant un doigt crasseux vers lui en signe de défi se prépara à un dernier affrontement. Cette fois il n’eu pas l’avantage, l’orque se jetant sur lui en hurlant de rage. Mais il campa sur ses positions et, même si la force et le poids du guerrier le firent reculer un peu, il ne céda pas pour autant. »
Le vieillard s’arrêta un instant et leva les yeux vers une maison et une charrette qu’un groupe de hommes remplissait. L’un d’eux lui fit un signe et le vieillard repris.
« Après un dur combat dont il sortit vainqueur, Krâhn qui avait repris le goût à la violence et au sang devint le chef de la horde. Il se donna le titre de Gran-Krâhn et, accompagné de son suivant Gnoogla Arrach’nyeux et de sa horde grandissante, déferle maintenant sur nos vertes prairies. »
« C’est pour ça qu’on doit partir pépé ? »
« Oui… » Répondit l’homme en caressant les cheveux de la petite fille qui venait de lui poser la question. « Et maintenant, montez vite dans la charrette. » A ces mots il se leva et, jetant un dernier regard sur la vie qu'il abandonnait, s'en alla.
Peut-être que je vais changer un peu la fin pour le transformer en background gobelin... Avec le chaman qui deviendrait chef de la horde, tous les orques qui partirait et les gobs qui formeraient une immense armée...
L’ascension du Gran-Krâhn.
L’enfant s’assit près du feu avec les autres et se mit à écouter le vieillard :
« Gnoogla se réveilla enfin, il se trouvait dans une hutte, le jour perçait par le toit de paille. Il observa les alentours ; une marmite bouillonnait au dessus d’un petit foyer bien entretenu. Il se tourna en se relevant un peu et vit devant les nombreuses étagères branlantes et encombrées qui tapissaient les murs un orque vêtu d’un pantalon marron clair et d’un bout de toge couvrant presque son torse qui fouillait maladroitement parmi les bocaux d’herbes aromatiques. Le gobelin compris tout de suite que les bocaux étaient remplis d’herbes car il connaissait très bien la hutte ; c’était la sienne, il essaya de se rappeler comment il avait pu revenir ici lorsque l’orque se retourna et bafouilla d’une voix grave :
« Jour’ Boss… La baston est finie. J’vous ai ram’né dans vot’hutte après qu’vous ayez pris un coup sur la têt’. »
Le gobelin se releva et, se frottant le crâne, s’approcha de l’imposante créature. Cette dernière, devinant ses pensés, se retourna et se baissa un peu. Le petit gobelin sauta alors sur le dos de la créature et lui donna un petit coup de talon dans l’aine pour le faire avancer. »
Le vieil homme s’arrêta un instant devant la mine interloqué de l’assemblé puis continua finalement :
« Vous ne me croyez pas n’est-ce pas ? Vous ne pensez pas pareille chose possible ? Et c’est pourtant la stricte vérité !
Krâhn, car tel est le nom de cet orque, est un banni, un proscrit de la société orque. A vrai dire, il est contaminé d’une maladie extrêmement rare et grave chez les orques, il n’aime pas le combat ! Cet orque n’a pas le goût du sang. A cause de cela, les autres orques le molestent, l’insulte, le traitent comme un rien et, sans l’intervention intéressée de Gnoogla, il serait sûrement mort !
Mais Gnoogla a décidé de l’utiliser comme un objet et un garde du corps. Enfin pas un garde du corps comme nous l’entendons, le chaman n’a pas besoin de gardien pour le combat vous savez… »
Un enfant le coupa :
« Grand-père raconte nous pourquoi il n’a pas besoin de garde du corps ? »
« D’accord, d’accord… Je dois d’abord vous expliquer comment marche ce que les peaux-vertes appellent en général : « La Presk’idigitassion » Mais appelons cela de la magie si vous le voulez bien.
Donc, la magie des orques (et des gobelins) existe par la rage et la haine que dégagent ces créatures. C’est ça qui fait la puissance de cette magie. Donc Gnoogla n’a pas besoin de garde du corps puisque l’énergie lui est fournie par les assaillants eux-mêmes et par les vents de colère que dégage tout camp orque.
Si Gnoogla a besoin d’un garde du corps, c’est pour les moments où ses visions le submergent et qu’il entre en transe… Dans ces moments là, le gobelin perd tout sens de la réalité et déambule mollement vers une destination dont il est le seul à connaître l’existence. C’est là que Krâhn le proscrit entre en jeu. Il le protège pendant les déambulations du chaman pour ne pas que ce dernier se perde, tombe dans un piège ou se blesse.
Mais continuons l’histoire si vous le voulez bien. L’orque sortit donc de la hutte branlante, portant le chaman sur son dos. Le campement, délimité par un cercle de pieux de bois entourant de nombreuses habitations faites de bric et de broc, était vide mais Gnoogla savait que les peaux-vertes n’étaient pas loin, il pouvait en effet entendre des cris étouffés et les vents de magies se déchaînaient dans son esprit malsain. Il ordonna donc à son servant de s’approcher de la caverne du chef’dé’chef. »
« C’est quoi ça ? » Le coupa un autre enfant les yeux pétillants.
« La caverne du chef’dé’chef ? C’est une caverne qui est éclairée par de très nombreuses torches. Elle abrite une arène dans laquelle les orques se battent pour élire un nouveau chef de guerre ou pour se laver d’un crime.
Gnoogla est son suivant s’y dirigèrent donc rapidement.
Après quelques instants de course, ils arrivèrent devant l’entrée naturelle de la grotte et y entrèrent. Les clameurs se firent beaucoup plus proches et le duo compris rapidement que les orques s’y trouvaient bien.
C’est alors que Krâhn hurla en se tapant le front avec sa paume droite : « Javé oublié ! On m’a dit qu’le chef est mor’ p’dant la bagarre… C’est ptet pour ça qu’y s’bat’ les z’otres ! »
Le gobelin imita son geste en pensant à la bêtise de sa monture et lui intima l’ordre d’avancer encore dans les profondeurs de la grotte.
Ils suivirent donc les torches pendant quelques minutes, les hurlements se faisant de plus en plus proches jusqu’à ce qu’ils pénètrent dans une immense salle souterraine. Le bruit et la haine ambiante faisant trembler les yeux du chaman dans leurs orbites. Une masse de peaux-vertes était massé tout autour de l’arène ; une fosse creusée à même la pierre au centre de la grotte et tapissée de viscères de paille de sang et de boue. Tant bien que mal, l’orque tenta de se frayer un chemin pour s’approcher et voir le fond de l’arène. Ce que les deux acolytes virent ne les étonna pas vraiment. Cinq orques imposant se trouver au centre de l’arène et se battaient de toutes leurs forces pour prendre le contrôle du clan.
Soudain, la rage pure que tous les peaux-vertes produisaient tant dans les gradins que dans la fosse elle-même fit perdre une fois de plus le contrôle de son corps au petit gobelins, ses yeux devinrent vitreux et il se mit à prononcer d’étranges paroles dans une langue que lui seul comprenait.
Et ce qui devait arriver arriva. »
« Quoi grand-père ? Qu’est-ce qui arriva ? Dis-nous ! » Demanda la plus jeune des enfants de son oratoire.
« Vous voulez vraiment le savoir ? » Demanda-t-il à l’assemblé.
« Oh oui ! » Hurla-t-elle en cœur.
« Et bien le gobelin gigota tellement sur les épaules de l’orques qu’il bouscula plusieurs autres orques autour de lui… Ces derniers, comme de bons bourrins qu’ils sont s’énervèrent et rendirent la pareille au pauvre Krâhn qui n’avait rien demandé. »
« Et ?... » Continuèrent les enfants pendus au lèvres dégarnies du vieillard.
« La massive créature, tiraillé de tout coté s’effondra mollement au beau milieu des combats, dans l’arène ! » La phrase fut ponctuée par un soupir de terreur de la part de tous les enfants réunis. Le conteur sourit un instant et reprit : « Tenant toujours le gobelin, qui, toujours en transe n’avait même pas remarqué ce qui était en train de se passer, l’orque atterri donc dans l’arène. Les autres combattants s’arrêtèrent interloqué de voir ce banni les rejoindre pour le combat des chefs. Krâhn, en bon servant eu tôt fais de protéger son patron, il le jeta donc hors de l’arène par-dessus le public et se demanda comment se sortir de ce mauvais pas.
Mais avant que la moindre idée n’ait pu germer dans son esprit brumeux, l’un des orques se jeta sur lui. Instinctivement, Krâhn leva ses bras devant lui pour se protéger et malgré le poids de la charge, ne recula pas d’un pas lorsque l’énorme peaux-verte entra en contact avec lui dans un bruit mat à peine couvert par le hurlement de guerre. Mais ce qui manquait le plus à Krâhn était les années de combats d’expérience et s’il avait pu retenir la charge, le poing qui s’abattit sur sa tempe pu toucher son but sans la moindre résistance. La vision de l’orque se troubla et il sentit d’autres poings noueux se déverser sur son menton et le bas de son visage comme une pluie de douleur et de rage. Le goût du sang emplie sa bouche une fois de plus et l’orque se rappela de toutes les fois où il fut roué de coup sans pouvoir rien faire contre ça. La rage empli son esprit comme les larmes emplirent ses yeux et pour la première fois, il rendit un coup.
De toute sa force et de toute sa haine, il agrippa les oreilles de son adversaire qui n’eu pas le moindre instant pour se demander ce qui lui arrivait lorsque sa tête fut tirée en avant et rencontra le front vert et dur de Krâhn. Ce dernier lâcha sa prise dès que l’orque entra en contact avec sa tête et vit avec satisfaction l’imposante créature tomber en arrière sur le dos.
Sans lui laisser de temps pour se relever, Krâhn l’écrasa de son pied puissant.
Une première fois pour apaiser sa rage.
Une seconde fois pour se calmer.
Une troisième fois pour se venger.
Puis il arrêta de penser à la vengeance ou à la haine et se rappela que son plaisir était le plus important. Alors il continua à massacrer son adversaire, cassant la plupart de ses cotes avant de passer à la tête de son adversaire. Il ne s’arrêta que lorsque les gargouillis d’agonie s’arrêtèrent aussi. »
Le vieillard jeta un regard sur chaque enfant devant lui et les visages emplis de terreur qu’il vit l’amusa. Il continua alors : « Levant les yeux vers les quatre adversaires restant en face de lui et regardant ce proscrit qui venait de tuer l’un des leurs. Le public aussi se tu et se mit à regarder cet chose qui peu à peu redevenait un être de la société orque. »
« Et Gnoogla ? » Demanda enfin une gamine de l’assemblé. « Que fait-il pendant ce temps ? »
« Gnoogla venait de recouvrer ses esprits, les vents de magie ayant faiblis en même temps que les hurlements, ses visions ne le submergeaient plus. Il était toujours dans la grotte mais plus du tout au même endroit. Il avait atterri contre un mur de pierre froid et humide au bord de la caverne. Il regarda en direction de l’arène et, surpris de voir encore tout les peaux-verte mais de ne plus entendre de bruit, se leva comme il le pu et s’approcha.
Lorsqu’il arriva enfin au bord de la fosse, il aperçu son garde du corps dans l’arène, un cadavre désarticulé étalé devant lui. Il hurla : « Continu ‘bécile ! Massacr’ lé et d’viens chef pour moi ! »
Sans même l’écouter, Krâhn, comme le voulait la tradition, enleva l’étoffe formant sa toge et une fois en pantalon s’approcha des autres orques. Redevenu un orque parmis les autres, il pouvait maintenant se battre comme les autres, rendre coup pour coup et laisser s’écouler sa colère. Il se jeta donc en avant, mais ne hurla pas, même lorsque son poing entra en contact avec l’avant-bras du premier de ses adversaires ni même lorsque la foule se remit à encourager les combattant en criant de plus belle.
Il asséna un second coup de poing au même endroit que le premier puis, comme il avait pu le faire précédemment, il enclencha une pluie de coup sur la même partie de corps de l’orque avec une vitesse telle que ce dernier ne pouvait que subir les assauts. Lorsque Krâhn compris qu’il ne percerait jamais la garde de son adversaire de cette façon, il lança son genoux en avant sur la cuisse de son adversaire qui, pour garder son équilibre fut obligé de baisser un peu sa garde. C’est alors que le poing de l’ancien proscrit trouva la gorge de son opposant et empêcha la circulation du sang jusqu’au cerveau de l’orque qui perdit l’équilibre pour de bon et s’affaissa sur le sol. Krâhn l’acheva moins violement qu’il l’avait fait plus tôt, l’orque s’évanouit cependant, le mettant hors de combat. »
« Après il se passe quoi ? » Crièrent plusieurs enfants.
« Chuuuut ! » Leurs intimèrent d’autres plus calme qu’eux.
« Après ? » Demanda l’homme, « Krâhn fit face à son troisième adversaire qui finissait à l’instant de tordre le coup du cinquième orque. Il s’approcha alors et tendant un doigt crasseux vers lui en signe de défi se prépara à un dernier affrontement. Cette fois il n’eu pas l’avantage, l’orque se jetant sur lui en hurlant de rage. Mais il campa sur ses positions et, même si la force et le poids du guerrier le firent reculer un peu, il ne céda pas pour autant. »
Le vieillard s’arrêta un instant et leva les yeux vers une maison et une charrette qu’un groupe de hommes remplissait. L’un d’eux lui fit un signe et le vieillard repris.
« Après un dur combat dont il sortit vainqueur, Krâhn qui avait repris le goût à la violence et au sang devint le chef de la horde. Il se donna le titre de Gran-Krâhn et, accompagné de son suivant Gnoogla Arrach’nyeux et de sa horde grandissante, déferle maintenant sur nos vertes prairies. »
« C’est pour ça qu’on doit partir pépé ? »
« Oui… » Répondit l’homme en caressant les cheveux de la petite fille qui venait de lui poser la question. « Et maintenant, montez vite dans la charrette. » A ces mots il se leva et, jetant un dernier regard sur la vie qu'il abandonnait, s'en alla.
Re: L'ascension du Gran'Krâhn
J'adore tout simplement :D !
La forme est bien, c'est agréable à lire, l'histroire est géniale!
En plus j'adore la "chute" de la fin!
Chapeau bas!
Sizzla, à quand le roman? :)
La forme est bien, c'est agréable à lire, l'histroire est géniale!
En plus j'adore la "chute" de la fin!
Chapeau bas!
Sizzla, à quand le roman? :)
Sizzla- Squig biniou
- Nombre de messages : 121
Age : 32
Date d'inscription : 30/08/2006
Re: L'ascension du Gran'Krâhn
Bon style d'écriture et une histoire très sympathique. Si je peux me permettre au niveau des règles pourton armée full gobelin.
T'as cas monter ton shaman Gnoola sur un orc et tu le joue avec le profil d'un squig géant. ( Par contre pour expliquer le mouvement... t'as qu'a lui mettre un monocyle, un vélo ou un truc dans le genre :lol: )
T'as cas monter ton shaman Gnoola sur un orc et tu le joue avec le profil d'un squig géant. ( Par contre pour expliquer le mouvement... t'as qu'a lui mettre un monocyle, un vélo ou un truc dans le genre :lol: )
Arnyl- Gobelin
- Nombre de messages : 60
Age : 39
Date d'inscription : 28/08/2006
Re: L'ascension du Gran'Krâhn
( Par contre pour expliquer le mouvement... t'as qu'a lui mettre un monocyle, un vélo ou un truc dans le genre )
:D-Le chaman peut devinir sorcier niveau 2 pour +35pts.
-Le chaman peut monter un orque apprivoisé pour +12pts.
-L'orque apprivoisé peut monter sur un monocycle pour +15pts, ou sur un vélo +20pts
-le chaman peut apprendre à jongler pour +5pts, ou faire du diabolo pour +10pts
tant qu'il reste un chaman il peut pas montre sur un squig géant!T'as cas monter ton shaman Gnoola sur un orc et tu le joue avec le profil d'un squig géant.
Sizzla :roll:
Sizzla- Squig biniou
- Nombre de messages : 121
Age : 32
Date d'inscription : 30/08/2006
Re: L'ascension du Gran'Krâhn
Très bon texte, bien narré. Je n'ai compté que peu de fautes d'orthographes (je te laisse chercher), et les seules reproches que je pourrais faire sont les nombreuses répétitions, peu graves, de "chamane", de quelques constructions de phrases, ainsi que de certains termes dans la même phrase. Une incohérence (verbe mal à sa place)
Si tu veux vraiment que je t'envoye ça, MP moi. Mais je pense que tu peux trouver tout seul.
Pour le perso spécial, ça pourrait être marrant. Mais dans la bonne section, avec peut-être un renvoi par lien au topic associé.
El'winner
Si tu veux vraiment que je t'envoye ça, MP moi. Mais je pense que tu peux trouver tout seul.
Pour le perso spécial, ça pourrait être marrant. Mais dans la bonne section, avec peut-être un renvoi par lien au topic associé.
El'winner
Elwinar- Archer Gob eud' la Nuit
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Age : 34
Date d'inscription : 30/08/2006
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