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L'étrange aventure du capitaine Dietrich

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Grabzub
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Elwinar
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L'étrange aventure du capitaine Dietrich Empty L'étrange aventure du capitaine Dietrich

Message  Elwinar Dim 03 Sep 2006, 11:24

J'inaugure la section récit avec une petite nouvelle courte, en 4 parties. J'accepte les compliments, les tomates, les choux, ...


Partie I : Le capitaine Dietrich.

Dietrich observa les lignes orques. Au centre s’était rassemblés les plus gros et les plus forts, avec sur leur droite les chars et les machines de guerre. Sur la gauche des kostos s’étaient mis les gobelins, poussant devant eux les plus petits d’entre tous les gobelinoïdes, les snotlings. Un grand groupe de gobelins portant des robes noires étaient occupés à ceinturer deux ou trois d’entre eux qui commençaient à s’agiter de façon incontrôlée. Autour de tout ce monde se déplaçaient des gobelins montés sur des grands loups. Depuis quelques dizaines de minutes, les balistes et les catapultes s’étaient mises en marche, tirant sur la partie vide du champ de bataille avec une régularité étonnante. En face s’alignaient avec discipline les troupes impériales, sur deux rangs : en première ligne s’étendaient des régiments d’hallebardiers, de lanciers et d’épéistes. Situés sur une colline un peu en retrait, des formations d’arquebusiers, et quelques arbalétriers tiléens se déployaient à distance respectable d’une batterie de canons, commandés par un ingénieur de la ville de Nuln, et son apprenti. Dietrich s’approcha de son second, un jeune officier tout juste sorti de l’école militaire d’Altdorf, dont c’était la première bataille.

- Pour cette bataille, je veux que tu rejoigne le comte et ses joueurs d’épée, dit-il en désignant un régiment d’hommes au visage dur, qui dégainaient une grande lame, dans une formation qui assurait la protection d’un personnage.
- Mais je veux me battre, pas être protégé par les hommes du comte, protesta le jeune homme.
- Tu te battra, ne t’inquiète pas. Mais pour ta première bataille, je veux que tu sois protégé si quelque chose se passait mal. Et les hommes du comte sont les meilleurs guerriers qui soient, rassura Dietrich.

Le jeune homme se résigna et se rendit dans le groupe désigné par Dietrich. Pendant ce temps là, Dietrich monta sur son cheval et rejoignit son escadron de chevaliers, qui attendaient avec une certaine impatience le début des combats. Tout à coup, les machines orques cessèrent de faire feu, et les troupes gobelinoïdes commencèrent à avancer. Dietrich fit signe au maître ingénieur, et les canons firent feu à leur tour, chaque tir faisant des ravages dans l’armée ennemie. Quand les orques arrivèrent au contact des impériaux, la moitié de leur armée avait été décimée. Mais les orques étaient bien meilleurs au corps à corps qu’au tir, aussi les troupes impériales souffrirent du choc. C’est le moment que choisit Dietrich pour charger avec ses chevaliers au cœur des lignes orques. Combattant sur deux fronts, les orques furent rapidement réduits au silence, avec une facilité surprenante.

Une fois exterminés, Dietrich se rendit compte qu’en poursuivant les derniers orques, il s’était éloigné des combats, et se retrouvait seul, face à face avec les guerriers gobelins. Ceux-ci chargèrent en hurlant, chose étonnante au vu du courage général de cette engeance. Le groupe était mené par un gobelin presque aussi gros qu’un orque, et qui invoquait Gork et Mork dans la forme écorchée de Reikspiel qui leur servait de langage.

- Ne rêvez pas, se moqua Dietrich, vos dieux minables ne peuvent rien pour vous. Ils sont à votre image, lâches, faibles, stupides.

Tout en parlant, Dietrich abattait les gobelins les uns après les autres. Tout à coup, il entendit dans son dos un bruit, et eut juste le temps d’esquiver, la lame rouillée du gobelin lui entaillant le bras. Il assena un coup de pied au gobelin, ce qui le mit à terre, et pointa sa lame contre la gorge du petit peau verte. « Et traîtres », ajouta-t-il. Dietrich sentit que sa tête lui tournait, mais n’y prêtant pas attention, il continua le combat, décapitant les gobelins sans relâche, s’arrêtant par moments pour narguer les gobelins ou insulter leurs dieux. Quand finalement les gobelins s’enfuirent, laissant Dietrich seul sur une pile de cadavres impressionnante, il sentit que quelque chose n’allait pas. La lame du gobelin devait être enduite d’une quelconque substance. Ca ira mieux bientôt, se dit-il, tout en sombrant dans un sommeil profond.


Partie II : La punition divine.

- E Morki, j’kroi ki s’réveil, dit une voix ressemblant à celle d’un orque, mais qui transpirait la brutalité et la puissance.
- Oké, j’m’en okupe, répondit une autre voix sournoise, ressemblant étrangement à la précédente.

Dietrich ouvrit les yeux, se retrouvant nez à nez avec les deux plus gros orques qu’il n’ait jamais vu, et que jamais personne ne verrait. Le premier avait une apparence des plus brutale, toute sa personne transpirant sa soif de combat. Le deuxième avait l’air fourbe, calculateur, rusé. Immédiatement, il sentit un sentiment de terreur prendre naissance dans son cœur. Le premier portait une grande hache, qu’il pointait sur Dietrich, tandis que le deuxième avait à la main un bâton comme ceux des chamanes.

- Komen t’a osé nou parlé sur c’ton la toutaleur ? T’a pa l’droi d’nou insulter. J’te jur ktu va l’paiyé.
- Moa, j’di kon d’vrai l’éklaté tou d’suit, coupa la première voix, avec une pointe d’impatience.
- Kalm toi, répliqua la première voix. Si on l’klatai tou d’suit, sa s’rai pa maran. Y fo k’on soi plus méchan. J’kroi kje sai, vien voir.

Le deuxième orque emmena son compère à l’écart de Dietrich, pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille. Dietrich en profita pour observer ou il se trouvait. Il se rendit compte que l’endroit était désert, si ce n’était les deux orques. Il se demanda d’où ils pouvaient venir, ne les ayant pas aperçu pendant la bataille. Et c’est tant mieux, deux orques de cette taille auraient fait pencher la balance en faveur des orques, et non de notre coté, pensa-t-il. Le visage du premier orque s’éclaira d’un sourire, comme si il venait d’apprendre une nouvelle extrêmement bonne. Les deux peaux vertes revinrent vers Dietrich.

- On sai s’k’on va t’fair, dit le premier. E tu va pa aimé. Tu va retourné dan ton mond dan le cor d’un gob, ke tu voa s’ke sa fai. Tu peu nou dir orvoar.

Et l’orque asséna sur la tête de l’impérial un grand coup de poing qui l’assomma sur le coup. Il se réveilla dans une tente grossièrement assemblée avec des peaux d’animaux. Un bric à brac mémorable encombrait la tente. Il y avait du bruit dehors, mais le plus étrange était sa taille. Il avait l’impression d’être redevenu enfant. Ses vêtements avaient changés, il était maintenant habillé d’un pagne, et une épée grossièrement forgée pendait à son coté. Dietrich la sorti de son fourreau et la leva pour l’observer. Il recula si brusquement qu’il tomba à la renverse. Sa main était devenue verte ! En observant le reste de sa peau, il se rendit compte qu’elle était entièrement devenue verte. Et d’un coup, la réalité le submergea : il s’était transformé en gobelin !


Parti III : La vie d’un gobelin.

Un gobelin fit son apparition dans la tente. Il paraissait assez pressé, et il attrapa quelques ustensiles qui traînaient dans la tente. Il les jeta dehors, et se tourna vers Dietrich.

- Dépech’ toa Ditriz, cé nou kon doi fair la kuisin ojourdui. E l’chef es pa d’bonn umeur. Si on s’press pa, y va nou donner a bouffer à son sanglier.

Et il repartit en courrant. Dietrich le suivit, se demandant ce qui lui arrivait. Ils traversèrent un camp entier rempli d’orques et de gobelins. Tout en courant, il réfléchissait. Les deux orques qu’il avait vus devaient l’avoir transformé en gobelin. En se cherchant à se souvenir de leurs paroles exactes, il émit différentes hypothèses sur la cause de leur action. Puis, il réalisa le nom que l’un d’eux avait cité. Il avait appelé l’autre Morki. Etait-ce les dieux orques qu’il avait rencontrés. Cela expliquerait sa transformation, et aussi leurs paroles. Ils l’avaient accusé de les avoir insultés. En effet, il s’était moqué des dieux des gobelins pendant la bataille, mais il n’était sûrement pas la seule raison qui les avait amenés à le punir. Perdu dans ses pensés, il percuta un orque assez gros pour lui écraser la tête entre ses deux doigts. Aussitôt, il se senti soulevé du sol, jusqu'à ce que son visage soit à la hauteur de celui du peau verte.


Partie IV : La bataille.

Une semaine, trois coups de boule et de nombreux bleus après sont arrivée au camp, la bataille annoncée interrompit le train train quotidien de la tribu. Les gobelins furent rassemblés par un orque assez vieux et borgne, qui distribuait des coups avec une allégresse évidente, ce qui amenait les gobelins à lui obéir sans trop discuter. Ceux qui savaient comment utiliser des machines de guerres furent envoyés dans la forêt pour chercher du bois de construction, les autres devant transporter les machines précédemment construites. Le jour de la bataille, les gros orques prirent leur meilleurs Kikoup’, le Chef de guerre prit son Kikoup’Trè’Bien, signe de son autorité, et ils se rassemblèrent au centre de la plaine qui servit de champ de bataille.

Les kostos et le chef se placèrent au centre, les chars des gobelins se placèrent à leur droite, et les machines se trouvaient à droite des chars. Les gobelins étaient placés aux cotés de leurs cousins des cavernes, après les avoir préalablement saoulés avec de la bière de champignon. Ils poussaient devant eux les snotlings, les plus petits des peaux vertes, en espérant qu’ils ne fuiront pas tout de suite. Les plus riches des gobelins, possédants des loups, tournaient autour de ce dispositif, en cherchant la place la moins dangereuse. Les machines de guerre se mirent à tirer, faisant parfois quelques morts dans les rangs impériaux qui s’étendaient devant eux : des humains avec des hallebardes, les lances, des épées. Derrière eux, sur une colline, des humains avec des arquebuses, des arbalètes, et quelques canons groupés au sommet attendaient avec discipline le début de la bataille. Un gros régiment d’humains montés sur de grands chevaux attendait un peu en retrait le moment de charger.

En tant que capitaine impérial, Dietrich ne pu qu’apprécier l’ingéniosité de ce dispositif, mais en tant que gobelin, il ne pouvait que désespérer : la bataille était jouée d’avance. Le Chef de guerre de la tribu s’avança un peu pour son traditionnel discours de début de bataille.

- A l’attaque, hurla-t-il en se précipitant vers les lignes impériales, bientôt suivit par le reste de l’armée.

Les machines impériales se mirent en marche à ce moment là, faisant de nombreux mort parmi les peaux vertes, ce qui ne les ralentit nullement. Les orques arrivèrent rapidement au contact des impériaux, faisant des ravages dans leurs lignes. C’est ce moment que choisirent les chevaliers pour charger au cœur de la mêlée, disloquant le centre de l’armée orque. Les gobelins, voyant cela, arrêtèrent leur charge et se déportèrent sur le coté en espérant passer inaperçus. Cette stratégie marchât, puisqu’un seul chevalier, qui s’était éloigné du groupe en poursuivant quelques orques, ne parvint à leur portée. Dietrich vit le chef des gobelins charger, suivit par les autres, en invoquant Gork et Mork.

- Ne rêvez pas, se moqua l’impérial, vos dieux minables ne peuvent rien pour vous. Ils sont à votre image, lâches, faibles, stupides.

Tout en parlant, il abattait les gobelins les uns après les autres. Dietrich contourna la mêlée, cherchant à se trouver dans le dos du chevalier. Ce qu’il réussit avec facilité, le nombre de gobelins l’assaillant en même temps étant suffisant pour qu’il ne puisse pas regarder autre par. Dietrich sortit son kouto, qu’il avait empoisonné avec la chose la plus dangereuse qu’il avait pu trouvé, ce qui s’avéra être un cadavre dans un état de décomposition avancé. Quand il atteignit le dos du chevalier, il se jeta dessus, visant son dos. L’homme se retourna à ce bruit, et la lame ne fit que l’égratigner. En retour, l’impérial frappa Dietrich du pied, le mettant à terre. Puis, il pointa sa lame vers sa gorge, avant d’ajouter quelque chose que le gobelin ne comprit pas, et de le décapiter.


Dietrich se réveilla en sueur, dans une tente impériale. Il descendit de son lit de camp, et sortit dehors un instant. L’air était frais, la nuit claire. Le garde à l’entrée de sa tente le salua. Il déambula dans le camp, et croisa son second. « Prêt pour la bataille de demain, demanda-t-il ? ».



Edit : jai aussi supprimé les messages qui avaient été envoyés entre les différentes parties, pour faciliter la lecture. les commentaires se feront a la fin.


Dernière édition par le Lun 04 Sep 2006, 09:39, édité 2 fois
Elwinar
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Message  Desru Lun 04 Sep 2006, 09:41

Ah yes ! La classe !
J'applaudis :cheers:
J'aime beaucoup vraiment.

Un autre récit en vue ?
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Message  Elwinar Lun 04 Sep 2006, 09:58

J'en ferais sûrement d'autres, si j'ai une autre idée (peut-être un gob courageux, mais il faut que je planifie bien, ça va être chaud).
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Message  Grabzub Lun 04 Sep 2006, 09:59

J'adore l'histoire!!!!!!!!!!!!

Une autre, une autre!!!!!!

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Message  angelus Lun 04 Sep 2006, 10:58

GEANT ton texte en geant, j'adore l'histoire.
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Message  Arnyl Mer 06 Sep 2006, 13:46

Très original et respectueux du fluff j'ai beaucoup aimé. Vivement le prochain!
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Message  Sizzla Mer 06 Sep 2006, 14:10

A quand le prochain!?
franchement j'adore l'histoire, bravo :cheers:
Sizzla
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Message  Zigomar le ziguouilleur Mer 18 Oct 2006, 16:57

Ouais, elle est cool !!!
Juste un peu de répétition : je pense que tu pourrais trouver d'autre chose, au lieu de tout le temps répéter Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...Detrich...et...Detrich !!! :sleep:
Zigomar le ziguouilleur
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